Le niveau physique : mécanismes et protocoles
Principes de fonctionnement de cette couche
Le niveau Physique établit la manière dont sont transportés, sur un support physique, les bits composant le message transmis entre un émetteur et un destinataire. Ce message, avant d’être modulé sur le support, doit être initialement codé sous la forme d’une suite de 0 et de 1.
Sérialisation, codages et décodages
Sérialisation et détection des erreurs - Codage de caractère - Codes souvent utilisés
Sérialisation
et détection des erreurs
La conversion de mots de multiples de 8 bits, en séries de bits transmis séquentiellement et inversement est appelée : sérialisation.
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Les deux codes les plus souvent utilisés sont ASCII et EBCDIC.
Code
à 7 bits (spécifie les 7 premiers bits d'un caractère à huit bits ) utilise
tous les codages de 0000000 à 1111111 soit 128 valeurs, le 8e Bit permet
d'avoir 128 caractères supplémentaires ou une parité, la parité peut être
paire ou impaire.
Adopté par IBM, Dérivé du BCD ( Binary Decimal Code ), il représente 256 caractères par la combinaison des 8 bits ; pas de possibilité de parité. IBM utilise le checksum pour détecter les erreurs.
Transmission série/parallèle - Les capacités : Bits, Baud, Hertz et Débit binaire - Modes et caractéristiques appliquées aux transmissions
La
transmission est l’étape qui suit le codage, deux modes sont possibles lors
de ce déroulement d’échange : mode parallèle ou mode série
Série
Dans ce cas les
bits se suivent les uns après les autres, cependant il y aura deux manières
de les faire transiter : soit par le mode synchrone, soit par le
mode asynchrone.
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Parallèle
Dans ce cas
chaque caractère est envoyé sur un fil et tous les caractères
arrivent simultanément à leur destination.
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Les capacités : Bits, Baud, Hertz et Débit binaire
Rapidité de
modulation
La
Rapidité de modulation est le
nombre de symboles transmis. Le débit
en bauds est le nombre de changements d’états par seconde. Débit binaire Le débit binaire est le nombre de bits écoulés par seconde. |
Modes et caractéristiques appliquées aux transmissions
Mode synchrone Il s’agit de
transmettre dans un intervalle constant sur lequel l’émetteur et le récepteur
se sont accordés. La répétition de cet intervalle est continue. Les caractères
sont envoyés de manière séquentielle, sans séparateurs. Ce mode
convient au débits importants. |
Le
débit
en bauds de la ligne est fonction de la cadence de l’horloge (nombre de
tops d’horloge par seconde), 60 bauds équivalent à 60 intervalles de temps
basiques dans une seconde.
Plusieurs
types de signaux peuvent être éventuellement transmis simultanément, un
signal a une valence de n si le nombre de niveaux transportés dans un
intervalle de temps est de 2n .
La
capacité de transmission du lien, en bits par secondes, est égal à n multiplié
par la vitesse en bauds. Donc un lien à 50 bauds de valence n=2 aura un débit
de 100 bits par seconde.
Mode asynchrone Pas de relation
établies à l’avance entre émetteur et récepteur. Deux signaux, les
bits start et stop, encadrent les bits de chaque caractère. Une
transmission débute à un instant quelconque. |
Modems
V32bis | 14,4 Kbps |
V34 | 28,8 Kbps |
V 34bis | 33,6 Kbps |
V90 | 56 Kbps |
Sens de transmission de point à point
Liaisons unidirectionnelles :
Elles sont aussi appelées simplex, elles vont toujours dans le sens émetteur vers récepteur.>
Appelées aussi à l’alternat, semi duplex ou bien encore half-duplex ; dans ce cas l’émetteur peut devenir récepteur et inversement.
Appelées aussi duplex ou full-duplex ; la transmission est simultanée dans les deux sens de l’échange.
Transmission dans les Réseaux Locaux
Traitement
des messages en réseau locaux - Déphasage
entre horloge et signal - Contrôle
d'erreurs
Traitement
des messages en réseau locaux
Les informations sont transmises sur une liaison PHY en série
Chaque bit est représenté par une durée
DELTA ou base de temps, l'émetteur et le récepteur reconnaissent cette base de
temps avec leur horloge. Cette base delta définit la durée d'un bit
Les bits sont envoyés par BLOCS séparés
en transmission asynchrone, le
signal d'horloge n'est pas transmis, il y a risque de déphasage entre horloge
et signal d'où un besoin de synchronisation en 2 fonctions :
Les codages permettent de maintenir la synchronisation.
Le codage des Bits garantit une transition pour recaler l'horloge avant risque de découpe de bits en + ou en -.
Déphasage
entre horloge et signal
Calage
(Ex : CSMA CD) L'action de calage consiste à
synchroniser l'horloge sur le début de DELTA : Entre 2 blocs le Réseau est
inactif (= dérive des horloges). |
Le bit de parité
A tout groupe de bits est ajouté un bit de résultat du ou exclusif des bits précédents.
Défaut : non détection si deux ou un nombre pair de bits sont défectueux, car non localisation
de l'erreur ou non décompte d'erreurs.
Le CRC
Ajout d'une séquence de longueur constante à la fin de trame.
Cette
séquence est élaborée à partir d'un polynôme générateur et des données
transmises, la même séquence est exécutée à l'arrivée, si le résultat est
négatif la trame est mise au rebut.
Transmission Numérique et Analogique
Généralités - Affaiblissement
du Signal -
Lorsqu’un signal est transmis des bruits externes peuvent venir affecter la transmission. Connaître le niveau du bruit permet de calculer la capacité maximum de la ligne en bits/s.
Les interfaces, les ondes électromagnétiques et le support lui-même peuvent participer à ce bruit. Le rapport signal / bruit est l’une des caractéristiques majeures pour estimer la capacité d’un canal.
Si l’on procède à une estimation de ce signal/bruit durant un intervalle de temps, on pourra exprimer sa valeur en décibels (dB).
Limites théoriques du débit binaire d’un canal soumis à un bruit
Capacité (bits/s) = Bande Passante (Hz). Log 2 ( 1+ Signal /Bruit)
BP : 3 kHz
Puissance du Signal : -20 dBm = 10µW
Puissance du Bruit : - 50 dBm = 10nW
Capacité (bits/s): 3000 Log 2 (1+1000)=30Kbps
Perte dans les
canaux logiques
Les
signaux traversant une ligne téléphonique sont affaiblis. Affaiblissement Il est mesuré en décibel (dB) dB = 10 log10 (puissance d’entrée/puissance de sortie). |
Réponse en fréquence
pour une ligne analogique
Bande passante de 0.3 à 3.4 kHz BP = 3,1 kHz Filtre numérique La
perte de signaux supérieure au 3,4 kHz est due au filtre numérique. |
Puissance d’un
signal sur ligne analogique La puissance est généralement référencée à un milliwatt (son faible pour un téléphone) L’unité Calcul |
Perte
dans les communications
Elle est caractérisée par la différence de puissance entre signal émis et signal reçu.
Perte
dans un guide d’onde (coax, TP, fibre)
Elle est liée aux propriétés du média.
Perte
en Sans Fil
Elle est due à la liaison en air libre.
Exemple :
Sur
un câble coaxial RG 58 de 30m de long, la perte est de 12 dB à 900 MHz.
Sur une distance et fréquence identiques en air libre la perte est de 61 dB.
Qualité d’un signal Analogique
Première mesure de qualité : le rapport Signal/Bruit, mesure exprimée en dB.
S/B= log 10 (puissance du signal/puissance du bruit).
Valeurs typiques de S/B
Conversation téléphonique : 35 dB environ.
Signal vidéo TV : 45 dB environ.
Compact disque audio : 92 dB environ.
Caractéristique
La principale caractéristique de ces lignes est le débit binaire (en bits/s).
Mesure
de qualité principale
Le
taux d’erreur sur les bits BER (Bit Error Ratio ou Rate).
BER=
Nombre de bits erronés / nombre de bits reçus.
Valeurs
classiques de BER
Ligne
téléphonique avec modem: 10-5 (1 pour 100 000)
Ligne
fibre optique: 10-12 (1 pour 1 000 000 000 000).
Avantage des Lignes Numériques
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En Analogique Le
bruit s’accumule à chaque étage d’amplification, donc on constate
un mauvais rapport S/B sur la distance. En Numérique Les erreurs aléatoires des répéteurs ont peu d’effet sur le BER. La commutation des signaux numériques est simple (BER variant faiblement). |
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Principes Les
signaux analogiques sont prédisposés aux bruits. Les
canaux de transmission sans fil sont généralement bruités. Les signaux numériques sont immunisés (bruit) à condition que le S/B soit au-dessus d’un certain seuil. |
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Numérisation de la voix Le courant modulé de conversation peut inclure une énergie significative pour toute fréquence au-dessus de 4 kHz. Les
filtres bas limitent la Bande Passante à 4 kHz. Le circuit d’échantillonnage et de maintien prend une valeur du signal analogique à un instant t et maintient cette valeur jusqu'à t+1. |
Quantification
Conversion (Codage)
Le convertisseur analogique – numérique change les valeurs analogiques des échantillons en une suite de nombres numériques (codage : 8 bits par échantillon).
Il positionne les échantillons (codés
sur 8 bits) en une transmission série sur la ligne
Le récepteur retrouve les échantillons et les envoie au convertisseur numérique
/analogique.
Convertisseur Analogique / Numérique
Filtre passe-bas
La courbe en escalier restituée traverse un filtre passe-bas pour être lissée et être conforme au signal d’entrée. Le filtre de sortie pilote l’écouteur.
Mode de transmission
Ce mode est appelé MIC Modulation par Impulsions Codées.
Plage acoustique de l’oreille humaine
Elle est sensible à une plage importante, la puissance minimum détectable à puissance maximum utilisable va de 1012 à 1 (120 dB).
Variation de puissance
Il est difficile de discerner un doublement de puissance (3 dB).
Convertisseurs A/N ou N/A
Les convertisseurs A/N ou N/A se servent de ces particularités de l’écoute humaine pour les communications téléphoniques vocales pour les transmettre à faible débit, mais avec qualité
8 bits/échantillons
X 8000 échantillons/s = 64 000 bits/s.
Le débit de 64 Kbps est généralisé.
Les deux convertisseurs (A/N et N/A) sont différents et incompatibles.
Bruit de quantification
La différence entre le signal initial et
son approximation numérique s’appelle le bruit de quantification.
Echelle non Linéaire
Elle permet d’obtenir plus de pas pour les signaux faibles et moins pour les signaux forts.
Quantificateur non Linéaire
Le quantificateur non linéaire compresse les 12 bits en une équivalence A/N de 8 bits et le convertisseur N/A expanse les 8 bits reçus à une équivalence de 8 bits.
Le Codec convertit la voix analogique en codage numérique.
Exemple d’algorithmes : la loi PCM
en Europe (Pulse Coded Modulation) et la
loi µPCM (Amérique du Nord).
Loi A et µ
Pour obtenir une correspondance entre la valeur de l’échantillon et le nombre le représentant, on utilisera deux lois :
Loi A en Europe
Loi Mu en Amérique du Nord
Ces lois sont semi-logarithmiques, la précision étant garantie de manière pratiquement constante.
Ils utilisent instantanément la compression extension, ils ont un S/B constant :
Grands
pas pour les signaux forts
Petits
pas pour les signaux faibles
Ils travaillent sur 8 bits par échantillon. Performance aussi satisfaisante et équivalente pour les signaux faibles qu’une conversion linéaire sur 12 bits (A) ou 13 bits (µ),
On obtient un équilibrage entre le S/B et la bande dynamique. Les Codecs sont spécifiés par le G711 de ITU-T.
Codage
de la voix et Modulation
Codage classique sur RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Service)
Le codage classique sur RNIS est PCM (Pulse Coded Modulation)
Le débit classique de 64 Kbps est trop élevé pour les liens radio. Ce signal bien que simple contient de multiples redondances.
Codage en GSM
Le codage GSM est le RPE-LPC (Regular Pulse Exited - Linear Predictive Coder avec un Long Term Predictor Loop).
L’information des échantillons précédents, qui ne change pas rapidement est utilisée pour prédire l’échantillon courant.
La voix est divisée en échantillons de 20 ms, chacun encodé sur 260 bits pour un débit résultant de 13 Kbps. Ce qui correspond au débit plein.
Sur cette base, après tests, on constate que plusieurs bits du bloc sont plus important pour la perception de la qualité de la voix; trois classes sont proposées:
Class Ia 50 bits très sensible aux erreurs de bits
Class Ib 132 bits moyennement sensible
Class II 78 bits la moins sensible
La classe Ia dispose d’un CRC de 3 bits ajoutés pour la détection des erreurs, ils permettent le rejet de la trame si elle est jugée trop endommagée pour être compréhensible.
Elle est remplacée dans ce cas par une version légèrement atténuée de la précédente trame reçue.
Modulation en GSM
Fréquence d’échantillonnage
Virtuellement les systèmes de numérisation des signaux vocaux et vidéo sont identiques. Cependant la fréquence d’échantillonnage est supérieure en vidéo.
Convertisseurs
En vidéo, des convertisseurs linéaires uniformes sur huit bits sont utilisés. En vidéo couleur, un convertisseur huit bits est utilisé pour le rouge, un pour le vert et un pour le bleu.
Débits et vidéo compressée
Les débits nécessaires (importants) ont conduit au développement des techniques de compression de la vidéo.
Modulation du Signal - Types de données et signaux
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Deux termes
sont couramment opposés : large
bande et bande de base Bande de base L'émetteur est 1 générateur de courant, un seul signal est porté Il est limitée par la bande passante du canal et par le rapport signal- bruit de celui-ci. |
Le transport de l’information en bande base est la technique la plus simple, il n’est pas nécessaire de passer par une modulation. Des changements discret sur les signaux représentant l’information binaire vont permettre la transmission de suites binaires. Dès que la distance devient importante il est nécessaire de moduler le signal en bande de base (via un modem).
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Des courants variables représentent les bits à émettre en bande de base.
Large bande
L'émetteur est une source de fréquence basée sur trois caractéristiques, pourront varier
AMPLITUDE,
FRÉQUENCE,
PHASE.
Moduler un signal (porteuse) consiste à modifier l’une des trois caractéristiques au rythme d’un autre dit «modulant», ici le signal numérique.
Le signal résultant a un spectre limité, centré autour de la porteuse, résolvant ainsi les problèmes de partage du support..
Il suffit d’attribuer à chaque
communication une porteuse différente en fréquence pour les faire cohabiter
sur un même support.
Le nombre maximal d’impulsions qu’un canal peut transmettre, ou sa rapidité de modulation exprimée en bauds, est égal au double de la bande passante (Nyquist).
Si elle ne peut prendre que deux valeurs 0 ou 1 : le débit est égal à la rapidité de modulation.
Données
Données Analogiques
Elles prennent n'importe quelle valeur durant un intervalle.
Données Numériques
Ensembles discrets, ils ne peuvent prendre qu'un nombre réduit de valeurs.
Signaux
Signaux Analogiques
Ils prennent une valeur quelconque dans leur échelle, passent lentement d'une valeur à une autre, ils sont définis par 3 paramètres:
L'amplitude
La fréquence
La phase
Ils ont des avantages :
Offrent une grande bande passante
Supportent des réseaux étendus et complexes
Sont peu sujet à l'atténuation sur de longues distances
Signaux Numériques
Ils ont deux propriétés principales :
Ils ne peuvent prendre qu'un nombre limité
de valeurs discrètes, parfois deux . Les transitions de valeur sont presque
instantanées d'un état à un
autre. Ils nécessitent une horloge
et une synchronisation entre l'émetteur et le récepteur.
Les signaux analogiques ou numériques
peuvent transporter des données analogiques ou numériques. Quelques exemples :
Signaux
analogiques transportant des données numériques
Signaux de composition du téléphone.
Modems entre ordinateurs.
Signaux
analogiques transportant des données analogiques
Stations de radio ( voix et
musique sur des signaux analogiques utilisant la modulation de fréquence ou
modulation d'amplitude).
Signaux numériques
transportant des données numériques
Lignes entre un terminal et un
ordinateur central.
Signaux numériques
transportant des données analogiques
Compacts disques codant en valeur
numérique l'amplitude et la fréquence du son détectés à chaque instant par
des micros.
Les lecteurs de CD inversent ce processus et recréent une musique analogique.
Codage de données numériques en signaux analogiques - Codage de données numériques en signaux numériques
Codage
de données numériques en signaux analogiques
Les données numériques peuvent être transmise à l'aide de porteuses analogiques en modulant l'une des trois caractéristiques suivantes :
Amplitude
Fréquence
Phase
Modulation d'Amplitude ASK
Elle code les données numériques en modulant l'amplitude d'une porteuse entre deux niveaux ou plus, pas de fiabilité sur les longues distances, déformation par des interférences, des atténuations et des amplifications.
Modulation de Fréquence
– FSK
Elle code les données numériques en modulant la fréquence d'une porteuse entre deux valeurs ou plus, plus fiables sur les longues distances, peu utilisées sur les lignes téléphoniques au delà de 1200 Bauds.
Modulation de Phase
Elle code les signaux numériques en décalant la phase de la porteuse d'une certaine valeur, très fiables et résistantes aux erreurs, elle contienne des changements d'états qui peuvent être utilisés pour synchroniser les horloges de l'émetteur et du récepteur.
Codage de données numériques en signaux numériques
La plupart des signaux transmettent des données numériques à l'aide de signaux numériques. La mesure des signaux est facilitée par des horloges qui permettent à l'émetteur et au récepteur de se mettre d'accord sur le début d'un bit.
Dans tous les systèmes électroniques, le 0 représente un niveau de référence pour les signaux, une tension nulle est considérée comme le potentiel électrique de la terre, généralement mesurée à l'aide d'un bon conducteur enfoui dans la terre.
Grandeurs physiques, Modulation du signal
Modulation
d’Amplitude
Modulation
de Phase
Modulation
de Fréquence
Modulation
de Phase à 4 moments
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Modulation d’Amplitude La distinction entre 0 et 1 est obtenue en faisant varier l’amplitude du signal.
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Modulation de Phase La distinction entre 0 et 1 est obtenue par un signal qui commence à des emplacements différents de la sinusoïde (Phase). Les 0 et 1 sont représentés par des phases de 0° et 180°. |
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Modulation de Fréquence L’émetteur à la possibilité de changer la fréquence d’envoi des signaux pour distinguer entre 0 et 1 .
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Modulation de phase
à 4 moments Limité à deux états Dans les exemples précédents la grandeur physique utilisée ne représente que deux états possibles. Si on émet et détecte à l’arrivée plus de deux états de la même grandeur, on peut donner à chaque état une signification permettant de coder 2 ou plusieurs bits. |
En utilisant 4 phases, fréquences ou amplitudes, on peut coder 2 bits à chaque état.
Fig = 2 bits par modulation de phase.
Equipements actifs et passifs de niveau Physique et Liaison
Les
terminaux et noeuds de transfert
Dans un réseau, les nœuds de transfert
sont des interfaces intermédiaires ou relais vers les destinataires. Il
recevront des messages sur une ligne d’entrée et la retransmettront sur une
ligne de sortie. Entre deux ils mémorisent le message en buffer ou tampon.
En réalité, s’ils ne traitent pas la trame directement, il récupèrent la NPDU ; puis à partir des informations dont ils disposent il retransmettent la trame ou le paquet dans une file de sortie, ils auront au passage modifié l’en-tête afin de permettre au paquet ou à la trame de continuer son parcours vers un autre nœud.
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De chaque côté du lien, des équipements sont connectés. L’ETTD Equipement Terminal de Transmission de Données est une des machines du réseau point de départ des informations à transmettre. L’ETCD est placé aux extrémités des réseaux interconnectés ou support de transmission, il aura pour objet de réaliser l’adaptation du signal au caractéristiques du support afin d’autoriser la transmission. |
Paramètres de l’ETCD
Codage (bande
base ou modulation)
Rapidité de modulation en bauds
Débit en bits/s
Mode et sens de transmission
Interface avec l’ETTD
Quatre catégories d’ETTD
Terminaux
lourds : (mini ordinateurs) capacités de transmission importante sur liens
synchrone haut débit.
Terminaux légers : clavier et écran, utilisent des liens asynchrone bas débit.
Terminaux intelligents : traite en local les données et n’échangent que
ce qui est indispensable.
Les postes de travail : doté de processeurs puissants, ils sont entre les
terminaux lourds et les terminaux intelligents.
Si l’on considère une ligne de communication de point à point, il est quelquefois avantageux de partager les moyens de transfert entre plusieurs utilisateurs, l’infrastructure devient alors commune. Le Multiplexeur ou MUX recevra les données de multiples sources, souvent à vitesse lente, pour les transmettre sur un lien à haut débit. Le démultiplexage (opération inverse) interviendra sur le MUX opposé, ce qui permettra après extraction, d’acheminer les données de chaque source initiale vers le destinataire correspondant ne fonction du débit de sa ligne.
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Multiplexage
temporel Fonctionnalités
du MUX Le MUX permet le partage d’un lien numérique. Les échantillons vocaux numérisés à chaque communication utilisent un canal propre. Il permet à de nombreux circuits vocaux d’être transportés sur une seule liaison physique. |
Appelé système à gain de paires,
plusieurs canaux sur une seule paire torsadée.
Mux en téléphonie
Un canal unique transporte toute les trames divisées en IT, 8000 trames /sec, une toutes les 125 microsecondes. Chaque trame débute par une synchro suivie de n IT. Chaque IT contient un échantillon vocal codé sur 8 bits.
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Multiplexage
statistique Intervalle de temps disponible Les données sont mémorisées
jusqu’à ce que le MUX ait un intervalle de temps disponible . Les données sont transmises dans
l’ordre de réception. |
Multiplexeur Temporel Statistique
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Multiplexeur
Temporel Statistique IT libres Quelques utilisateurs remplissent les IT qui leurs sont affectés. Des IT restent donc libres. Principe
du MUX temporel Statistique Un caractère utilisateur est étiqueté avec un User ID. Le Multiplexage Temporel Statistique peut être utilisé pour la commutation de paquets. |
On obtient un meilleur contrôle des information et datas.
Schémas d’accès multiples
Limites du multiplexage traditionnel : Il alloue un utilisateur par canal, cette allocation est inefficace. Le trafic voix et donnée nécessite l’accès au canal pour une durée limitée.
Avantages de l’accès multiple
Il résout le problème des canaux sous utilisés, il permet l’accès au réseau à plus d’utilisateurs que de canaux disponibles (ou IT).
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Time Division
Multiple Access Communications
Numériques Le TDMA est utilisé pour les communications numériques sur réseaux cellulaires et par satellites. |
Le SBS Satellite Business System
Il a été mis en place en 1980 et est utilisé pour la voix compressée, les données à hautes vitesse, la télécopie rapide, la messagerie électronique, la visio conférence.
Le système SBS permet le mixage de voix
et des datas.
Synchronisations
et allocations
La station de
référence contrôle la synchronisation, les allocations, Elle établit une fenêtre
de demande (15 ms au total), elle reçoit les demandes de trafic des stations
durant la fenêtre de demandes, elle envoie dans même temps des affectations
d’IT aux stations et la synchronisation.
Multiplexage
voix et données.
Les stations
multiplexent voix et données dans les messages et chaque transpondeur du
satellite a un débit de 48 Mbps.
Interconnexion
de réseau par une fibre optique
Trois spécifications :
10BASEFP (P=Passive Star)
La spécification
définit une topologie en étoile passive qui fusionne les fibres optiques s'y
raccordant et permet l'éclatement du signal lumineux. Le cœur de l'étoile ne
comporte aucun dispositif électronique, son temps de traversée est quasiment
nul, la longueur entre transmetteur et étoile ne doit pas être supérieure à
500 m.
10BASEFL (L=link)
Désigne les répéteurs
de type FOIRL (Fiber Optic Inter Repeater Link) qui permettent l'interconnexion
à distance de deux segment de câble ou de fibre optique.
Elle peut permettre de construire une topologie en étoile autour d'un multiport,
les distances sont fonction des spécifications 1 Km et plus récemment 2 Km.
10BASEFB (B=Backbone)
Ce support définit
une topologie en étoile active permettant la mise en place d'un réseau fédérateur.
Les transmetteurs sont des FOMAU (Fiber Optic Medium Access Unit), la distance
étoile / transmetteur peut aller jusqu'à 2 Km.
Objet : Les répéteurs sont destinés à permettre la propagation d’un signal au-delà de la limite fixée par la propagation du signal sur un simple support physique ou média de réseau.
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Exemple : en 10 Mbps un câble coaxial blindé est limité à 500 m, au-delà le taux d’erreur constatée ne permettrait pas aux équipements en communication de recevoir les données transmises. Le diamètre de ce réseau sera porté au maximum à 2500 m grâce à l’interposition de 4 répéteurs au plus entre l’émetteur et le récepteur.
Généralités
Ils se présentent sous forme de modules en châssis (image ci-dessous) ou en boîtiers empilables. Les stations sont raccordées en étoile au HUB (niveau physique).
MDI
(Medium Dependant Interface) avec une entité par port d'accès.
PLS (Physical Layer Signalling) pour la communication entre les ports.
Mode de connexion
Chaque station est connectée en un point
(port RJ45) au hub grâce à deux paires torsadées (une pour chaque sens de
transmission). Le câble utilisé couramment en 10 BASE T est de type UTP de
classe 5 (qualité données). L'utilisation de câble STP est possible (bien que
non définie par la spécification).
Afin d'autoriser des cascades le hub offre, en outre, un port pour AUI vers une
MAU sur lien 10 BASE 5 ou un port de type BNC pour lien 10 BASE 2 (Ethernet
fin).
Ils permettent d'étendre la portée géographique
d'un réseau, de décharger un segment du réseau. Ils assurent un routage
transparent pour la couche LIAISON
Synthèse Ils sont transparents pour les utilisateurs de la Couche MAC et donc des Couches supérieures Ils ne sont pas adressés pour effectuer des fonctions de routages Ils filtrent les messages qu'ils transmettent. Ce routage n'interprète pas les adresses |
Ils décident du maintien ou non d'AD
dans le réseau d'origine
Ils réalisent une adaptation de vitesse entre réseaux Technique. store and
forward
Ils assurent la transmission de messages avec adresse de groupe
Les topologies avec pont seront arborescentes
Les boucles seront interdites pour éviter le retour par un autre pont
Ils ne modifient ni interprètent aucune information de la partie donnée de la
trame MAC
Ils permettent d'utiliser plusieurs médiums différents dans chaque réseau
qu'il relient
Les délais ne sont pas garantis de bout en bout à cause des files d'attentes
Le pont enregistre dans des tables
internes les adresses de toutes les stations.
Les tables
Les ponts exécutent une lecture de l’adresse source (émetteur), si absente de table de sortie, elles en font l'ajout. A chaque entrée est associée une durée de vie. Si la durée maximum est atteinte, l’adresse source est retirée de la table de sortie.
Si l’adresse de destination est vue dans la table de sortie locale: contention du message dans le réseau d'origine, sinon il y aura copie dans file de sortie vers l'autre réseau.
La Technique store and forward entraîne
Des délais ( tables saturées et temps de mémo du message.)
Des pertes éventuelles (débit des réseaux très différents)
Il est possible de définir un format et des champs dans les adresses pour en réduire la portée dans le cas de diffusions. Exemple : IBM définit un champ anneau destinataire dans les 48 bits, cette technique existe en FDDI, ce champ indique si le message doit être retransmis ou pas.
Composantes de la couche Physique
Trois parties majeures
Sous couche PLS (Physical Layer Signalling)
Gère l'interface avec MAC, permet de générer les signaux électriques pour les bits issus de MAC. Les signaux sont véhiculés sur le support physique, la surveillance des signaux est assurée et une génération de signal de détection de collision est prévue.
Inversement code les signaux physiques du support en signaux logiques pour MAC réceptrice.
AUI (Attachment Unit Interface)
La MAU peut être
embarquée sur la carte, dans ce cas il n'y a pas d'AUI, elle permet à la station d'être éloignée du support (cas
spécifiques),
Composition:
Deux circuits
de données (data_in et data_out).
Deux circuits de contrôle (control_in et control_out) commande de la MAU.
Un circuit d'alimentation.
MAU (Medium Attachement Unit)
Gère
les fonctions du niveau physique, diffère selon le support de transmission employé.
Fonctions:
Transmission d'un signal sur le support.
Réception d'un signal provenant du support.
Reconnaissance de la présence d'un signal sur le support.
Reconnaissance d'une collision.
Interruption automatique d'une trame anormalement longue.
Composition:
Boîtier d'accès
attaché au câble (transceiver).
Circuit sur une carte interface en fond de pannier connectée au bus interne de
la machine.
Interactions
PLS/MAC/LLC - Primitives,
paramètres et valeurs
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Les Primitives de service
Deux
aspects :
Pour
transfert de données entre MAC et le prestataire PLS :
PLS_DATA.Request
(output_unit)
PLS_DATA.Indication (input_unit)
Pour
effet local à l'interface MAC-PLS
PLS_CARRIER.indication
(carrier_status)
PLS_SIGNAL.indication (signal_status)
Primitives, paramètres et valeurs
Génération et Effets
Primitive PLS_DATA.request
Cette primitive est générée par MAC afin de demander à PHY de transmettre un bit de donnée sur le support, ou d'arrêter la transmission. A réception PLS encode et transmet le bit ou indique la fin de transmission selon le cas.
Primitive PLS_DATA.indication
Elle est générée par la sous couche PLS à destination de toutes les entités MAC du réseau à la suite d'une requête (voir ci-dessus).
Primitive PLS_CARRIER
Elle rend compte de l'activité sur le support à la couche MAC. Elle est générée à chaque changement du paramètre Carrier_status
Primitive PLS_SIGNAL
Elle indique l'état de la couche physique. Elle est générée à chaque changement du paramètre Signal_status