Les algorithmes génétiques ont été introduits en 1974 par John Holland et sont, historiquement, la première forme de systèmes évolutionnaires. Ils doivent leur nom à l'analogie que l'on peut établir entre leur déroulement et le mécanisme de sélection et de croisement des chromosomes d'une population.
Tandis que leurs fondements théoriques sont de nos jours bien établis, leur utilisation reste exceptionnelle, ou limitée à des applications en dehors du monde industriel (ce qui est regrettable vu leur efficacité).
Ils constituent une méthode efficace et robuste pour résoudre des problèmes d'optimisation variés. Ils interviennent là où les méthodes "classiques" de l'analyse atteignent leur limite à cause d'un trop grand nombre de paramètres mis en jeu et d'une explosion combinatoire dûe à ces paramètres.
Algorithmique classique : solution pour des fonctions continues, dérivables, et optimum absolu (au moins dans un intervalle) : | ||
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La recherche de solutions se complique pour des fonctions à comportement "chaotique" : | ||
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Les algorithmes génétiques apportent une solution à ces problèmes.