L'étude des modèles géométriques trouve sa place dans de nombreuses applications. Ils sont utilisés dans des domaines divers comme par exemple les Systèmes d'Information Géographique (SIG), la Gestion Technique de Patrimoine (GTP), le domaine médical, voire l'astronomie, en passant bien sûr par la Conception Assistée par Ordinateur. Ces modèles sont souvent accompagnés d’informations sémantiques et topologiques. Les domaines d’applications variés auxquels je me suis intéressé amènent à résoudre des verrous différents sur ces modèles en fonction des cas d’utilisations recherchés. Il peut être ainsi nécessaire de modifier un modèle en fonction des besoins orientés « métier » pour les SIG ou la GTP, ou de le déformer selon des paramètres liés à la physique dans le cadre des missions Rosetta de l’ESA ou lors de collaborations avec le CEA. Un premier axe de mes recherches porte sur la problématique de l'échange de données entre applications. Cela m'a amené à m'intéresser aux normes et standards en vigueur au sein de l’Open Geospatial Consortium (OGC), de l’ISO TC/211 et de l’AFNOR. J’ai ensuite participé à la proposition, au sein de ces instances en vue de créer les normes et les standards de demain. Il a aussi fallu proposer de nouvelles méthodes permettant d’améliorer l’échange des données entre codes de calculs [DGDPG12-RI] , ou pour la visualisation de données SIG 3D [GM12-RI]. L’hétérogénéité des données m’a conduit à proposer une plateforme d’échange permettant d’agglomérer les données, de les préparer en vue d’une utilisation orientée « métier » et de les visualiser (voir projet SIMFOR et Virtual-City). Le deuxième axe de mes recherches porte sur la déformation d'objets 3D le plus souvent maillés. L'objectif est ici de reconstruire un objet 3D à partir d'informations extraites de capteurs en utilisant des méthodes fondées sur la déformation de maillage. Il est possible de penser par exemple à des capteurs présents en imagerie médicale donnant lieu à des volumes 3D dans le projet 3D-Morphine . Les données peuvent aussi être issues de satellites (images CCD). Il est alors nécessaire d'utiliser les images qui en résultent pour recréer les objets 3D, comme dans le cadre de la reconstruction de petits corps célestes [CGJLV13-RI]. Les déformations peuvent aussi être issues de codes de calculs dans l'objectif de partager et échanger les données entre plusieurs de ces codes comme décrit dans le premier axe. En septembre 2012, mon arrivée au LIRIS à Lyon m’a amené à renforcer mon investissement sur le premier axe en mettant donc en sommeil le second ; ce premier axe rentrait dans des thématiques fortes que souhaitait renforcer le LIRIS. De plus, cet axe trouve pleinement sa place dans le cadre du Labex IMU , induisant une approche plus pluridisciplinaire aux côtés d’urbanistes, géographes ou physiciens. Ce positionnement m’a amené à créer le projet Virtual City soutenu (depuis 2013) financièrement par le laboratoire LIRIS et l’Université Lyon 1 et à monter le projet Alaric sur « la mesure du changement lié à la désindustrialisation » avec des laboratoires de sciences humaines dont EVS .
Ongoing projects
3D geospatial information
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Temporal Change in cities Change detection in cities
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