Méta-données à propos des documents :
description: | https://lov.linkeddata.es/dataset/lov/vocabs/dcterms |
---|---|
homepage: | http://purl.org/dc/terms/ |
Description de personnes et de leur réseau social
description: | https://lov.linkeddata.es/dataset/lov/vocabs/foaf |
---|---|
homepage: | http://www.foaf-project.org/ |
Description de communautés en ligne
description: | https://lov.linkeddata.es/dataset/lov/vocabs/sioc |
---|---|
homepage: | http://rdfs.org/sioc/spec/ |
Vocabulaire généraliste
description: | https://lov.linkeddata.es/dataset/lov/vocabs/schema |
---|---|
homepage: | http://schema.org/ |
Ontologie pour le Web of Things (capteurs et objets connectés).
description: | https://lov.linkeddata.es/dataset/lov/vocabs/schema |
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homepage: | https://www.w3.org/TR/vocab-ssn/ |
Extension de Schema.org pour décrire des produits commercialisés.
homepage: | https://www.gs1.org/voc/ |
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Découverte de la sémantique d’un terme (IRI) en le déréférençant.
Exemple : http://dbpedia.org/resource/James_Bond
:James_Bond
a dbo:FictionalCharacter ;
dbo:creator :Ian_Fleming .
Ce principe s’applique également aux classes (e.g. dbo:FictionalCharacter
)
et aux prédicats (e.g. dbo:creator
).
Syndrome du dictionnaire : il faut pouvoir s”« arrêter » sur des termes connus.
Nécessité d’un vocabulaire (ensemble de termes) permettant de décrire d’autres vocabulaires :méta-vocabulaires .
Expliciter formellement la sémantique des vocabulaires (en conformité avec la sémantique de RDF), afin de
⊧ₖ
⊧ₖ
RDF-Schema (ou RDF-S) est une recommandation du W3C publiée en même temps que RDF (1999, révisée en 2004 et 2014).
Il permet d’exprimer une hiérarchie de classes et une hiérarchie de propriétés (relations).
→ hiérarchie au sens large : treillis
Il permet aussi d’exprimer des contraintes sémantiques sur les propriétés et les classes.
⚠ contrainte sémantique ≠ contrainte d’intégrité, cf. ci-après
Suite à des circonvolutions historiques, le vocabulaire RDF-Schema utilise deux espaces de nom, associés respectivement aux préfixes suivants :
PREFIX rdf: <http://www.w3.org/1999/02/22-rdf-syntax-ns#>
PREFIX rdfs: <http://www.w3.org/2000/01/rdf-schema#>
rdf:type
indique l’appartenance d’une ressource à une classe.
Exemple :
rdfs:subClassOf
indique une relation une spécialisation entre classes
(« est une sorte de », ou « tous les X sont des Y »).
Exemple :
⊧
rdfs:subPropertyOf
indique une relation une spécialisation entre propriétés
(« est une sorte de »).
Exemple :
⊧
Indique qu’une propriété porte nécéssairement sur les instance d’une classe.
Exemple :
⊧
Indique qu’une propriété a nécéssairement pour valeur les instance d’une classe.
Exemple :
⊧
Les méta-propriétés rdfs:domain
et rdfs:range
ne servent pas à vérifier qu’un graphe serait « valide ». Il ne permettent que d”inférer des faits supplémentaires.
Mais ces contradictions sont rares en RDF-S, qui ne permet pas d’exprimer de négation.
Dans l’exemple précédent, dbr:James_Bond est à la fois une personne (dbo:Person) et une œuvre (dbo:Work), et RDF-S ne permet pas d’interdire cela.
RDF-Schema fournit aussi des termes pour documenter un vocabulaire :
rdfs:label
permet d’associer un libellé textuel à un URI (éventuellement plusieurs, par exemple dans plusieurs langues) ;rdfs:comment
permet d’associer un commentaire textuel plus long ;rdfs:seeAlso
permet de pointer vers une autre ressource.Rien n’empèche, en RDF-S, d’avoir une classe qui soit elle même une instance d’une autre classe (méta-classe). C’est d’ailleurs de cette manière que les classes sont identifiées.
OWL (Web Ontology Language) a été recommandé par le W3C en 2004, et sa version 2 en 2009.
Full | aucune contrainte, indécidable |
DL | minimum de contraintes, décidable mais très complexe |
EL | quantifications existentielles (EL++), expressivité adaptée à certains domaines (biologie) |
QL | peut s’implémenter au dessus d’un langage de requêtes (SQL) |
RL | peut s’implémenter au dessus d’un langage à base de règles (Prolog, Datalog) |
owl:sameAs
owl:differentFrom
owl:AllDifferent
owl:NegativePropertyAssertion
Indique que deux IRIs dénotent la même ressource.
Exemple :
⊧
owl:equivalentClass
owl:unionOf
owl:disjointWith
owl:AllDisjointClasses
owl:ObjectProperty
owl:DatatypeProperty
owl:FunctionalProperty
owl:InverseFunctionalProperty
owl:TransitiveProperty
owl:SymetricProperty
owl:AsymmetricProperty
owl:ReflexiveProperty
owl:IreflexiveProperty
owl:equivalentProperty
owl:inverseOf
owl:propertyDisjointWith
owl:AllDisjointProperties
owl:propertyChainAxiom
Une restriction OWL est une classe définie en intension, selon une contrainte sur une propriété p de ses instances :
Touts ceux qui ont au moins un enfant médecin
Touts ceux qui n’ont que des enfants médecins
Avertissement
Cela inclut tout ce qui n’a aucun enfant (car cela revient à dire « tout ceux dont aucun enfant n’est pas médecin »).
Cela inclut donc également les voitures, les maisons…
Touts ceux qui ont au plus trois enfants
Touts ceux qui ont au moins trois enfants médecins
On pourrait avoir l’impression que OWL, mieux que RDF-S, permet d’exprimet des contraintes d’intégrités. Mais l”hypothèse de monde ouvert rend ceci également difficile.
Exemple :
RDF-S et OWL décrivent des schémas inférentiels:
Ils ne doivent pas être confondus avec les schémas structurels ou schémas validants: