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- Bastien Saillant, début le 1/11/2022. Simulation d’insertion d’aiguille dans des objets déformables pour la conception d’un simulateur d’apprentissage du geste de la ponction écho-guidée.
Encadrants : Guillaume Damiand, Fabrice Jaillet (LIRIS) et Florence Zara (LIRIS).Cette thèse s’inscrit dans le cadre du développement d’un simulateur médical pour l’apprentissage de l’insertion d’aiguille sous échoguidage. Plébiscité par les formateurs en rhumatologie, ce type de dispositif offre une alternative au compagnonnage, et permet de diversifier les cas d’étude sans risque pour le patient. L’apport de l’haptique et de la Réalité Virtuelle est primordial pour une sensation d’immersion, et ainsi produire un meilleur transfert du geste du simulateur vers la salle d’opération. Dans ce contexte, la qualité de la déformation des organes de la scène 3D sous l’action de l’aiguille et de la sonde échographie est au cœur du problème, et va conditionner le réalisme final. Par contre, les modèles actuels de déformation ne sont pas assez précis pour être utilisés dans un simulateur où un grand niveau d’interactivité est également requis. L’enjeu de la thèse concerne ainsi clairement l’optimisation du calcul de la déformation avec la mise en place de nouvelles méthodes génériques de simulation et de gestion de la collision sur architecture parallèle (type GPU). Les aspects d’optimisation du modèle (adaptation de la géométrie ou de l’espace du modèle le long de l'aiguille sans connaissance de la trajectoire a priori) et éventuellement, l’utilisation de modèles prometteurs dits sans maillage, seront particulièrement étudiés. À noter que la validation des modèles proposés durant la thèse sera réalisée en collaboration avec notre partenaire médical (Hôpital Lyon Sud).
- Pierre Bourquat, début le 29/09/2020. Mise en correspondance de maillages numériques et d’objets réels pour la fabrication d’objets 3D.
Encadrants : Guillaume Damiand, David Coeurjolly (LIRIS) et Florent Dupont (LIRIS).Afin de réduire la consommation énergétique des engins aéronautiques, les panneaux de revêtement de fuselage sont conçus compacts et légers afin de réduire la masse des aéronefs. Ces panneaux sont construits selon des techniques de fabrication soustractive qui sont plus adaptées à la production en série de pièces aux formes assez basiques que les techniques de fabrication additive. L’usinage chimique qui consiste à dissoudre l’excédant de matière est une méthode
couramment utilisée dans l’industrie. Cependant elle consomme énormément de produits chimiques corrosifs et d’eau de rinçage, elle est donc aujourd’hui délaissée au profit de l’usinage mécanique plus respectueux de l’environnement où la matière est soustraite par des opérations de fraisage, perçage et détourage.
C’est donc dans ce cadre que nous nous plaçons et c’est face à ce constat que des entreprises proposent des solutions d’usinage mécanique. De manière générale, la pièce réelle est maintenue par un système mécanique dans la machine d’usinage et un logiciel de CAO permet à l’ingénieur en charge de définir la version numérique (théorique) de la pièce et le parcours d’outils de la machine. Cependant à cause de la déformabilité des pièces de fuselage, il est impossible d’assurer que la pièce réelle et la pièce théorique soient strictement identiques. Cette déformabilité est d’autant plus importante car la différence entre la pièce réelle et la pièce théorique va
progressivement évoluer au cours de l’usinage. Il est donc nécessaire de faire correspondre les pièces réelle et théorique afin d’adapter le parcours d’outil à la pièce réelle. L’aéronautique étant un domaine
critique, la conception des pièces doit assurer le respect des normes de qualité et de précision. La mise en correspondance doit donc assurer la conservation des propriétés mécaniques de la pièce théorique.
La problématique du projet se pose ainsi : Comment mettre en correspondance un objet théorique avec un objet réel pour guider sa fabrication sous contrainte de qualité et de précision ?
À cette problématique se pose naturellement les questions de modélisation et d’analyse géométrique et topologique de ces objets. Bien que les enjeux de ce projet soient issus du domaine de la fabrication industrielle et des technologies d’usinage, les problématiques scientifiques sont elles issues de la communauté d’informatique graphique. Cette thèse a donc une composante majeure en informatique graphique et une composante mineure en technologies d’usinage.
- Karolina Golec, du 1/10/2014 au 19/01/2018. Système Masse-Ressort 3D hybride amélioré pour la simulation de tissus mous.
Encadrants : Guillaume Damiand, Stéphane Nicole (LBMC) et Florence Zara (LIRIS).La nécessité de simulations de tissus mous, tels que les organes internes, se pose avec le progrès des domaines scientifiques et médicaux. Le but de ma thèse est de développer un nouveau modèle générique, topologique et physique, pour simuler les organes humains. Un tel modèle doit être facile à utiliser, doit pouvoir effectuer des simulations en temps réel avec un niveau de précision permettant l'utilisation à des fins médicales. Cette thèse explore de nouvelles méthodes de simulation et propose des améliorations pour la modélisation de corps déformables. Les méthodes proposées visent à pouvoir effectuer des simulations rapides, robustes et fournissant des résultats physiquement précis. L'intérêt principal de nos solutions réside dans la simulation de tissus mous élastiques a petites et grandes déformations à des fins médicales. Nous montrons que pour les méthodes existantes, la précision pour simuler librement des corps déformables ne va pas de pair avec la performance en temps de calcul. De plus, pour atteindre l'objectif de simulation rapide, de nombreuses approches déplacent certains calculs dans une étape de pré-traitement, ce qui entraîne l'impossibilité d'effectuer des opérations de modification topologiques au cours de la simulation comme la découpe ou le raffinement. Dans cette thèse, le cadre utilisé pour les simulations est conçu pour simuler des matériaux à l'aide de systèmes masses-ressorts (MSS) avec des paramètres d'entrée spécifiques. En utilisant un MSS, qui est connu pour sa simplicité et sa capacité à effectuer des simulations temps réel, nous présentons plusieurs améliorations basé physiques pour contrôler les fonctionnalités globales du MSS qui jouent un rôle clé dans la simulation de tissus réels.
- Abdoulaye Abou Diakité, du 1/10/2012 au 10/12/2015. Application des cartes combinatoires à la modélisation géométrique et
sémantique des bâtiments.
Encadrants : Guillaume Damiand et Dirk Van Maercke (CSTB).Le bâtiment est un système complexe composé de nombreux
composants. Dans la pratique, les logiciels de CAO
décrivent un bâtiment comme un ensemble de formes
géométriques. Toutefois, il existe peu d'outils de
simulation qui exploitent directement une telle description
de l'objet bâtiment. Dans la plupart des cas, les
simulations représentent un bâtiment par un graphe ou un
réseau équivalent, c.a.d. une structure topologique
composée de noeuds et de connexions entre ceux-ci,
représentant certaines parties identifiables du bâtiment :
locaux, parois, jonctions, baies, structure porteuse,
doublages, ... Identifier ces entités, construire le graphe
équivalent, extraire leurs caractéristiques dimensionnels,
... représentent autant de problèmes ardus étant donnée la
grande variété des données manipulées. Les cartes
combinatoires fournissent un formalisme simple et efficace
pour décrire une géométrie complexe à partir de sa
structure topologique. Une telle structure code en premier
lieu les liens de connexion entre noeuds, courbes, surfaces
et volumes, puis plonge celle-ci dans un support
géométrique. La création, la modification ou la déformation
de cette représentation passe par un petit nombre
d'opérations clairement définies, ce qui facilite la
transcription du formalisme mathématique en code
informatique. Ces travaux devraient s'inscrire dans
l'ensemble des outils logiciels stratégiques développés au
CSTB (EVE-BIM, ICARE, PHANIE, ACOUBAT,...)
L'objectif de la thèse est de concevoir et développer les
outils numériques permettant : (a) la construction
semi-automatique d'une carte combinatoire représentant le
modèle d'un bâtiment dans son environnement immédiat, avec
possibilité d'identifier l'ensemble des locaux, des
éléments structuraux et composants, à partir de données CAO
(de type DXF, IFC ou équivalent) et SIG. (b) l'extraction
semi-automatique, depuis la représentation
topologique/géométrique unifiée, des représentations
spécifiques aux différents domaines de simulation :
enveloppe surfacique des locaux, graphes d'adjacences et
propriétés dimensionnelles, métrés par nature des
matériaux... (c) de simplifier et/ou d'enrichir la
représentation des bâtiments afin de faciliter la
représentation des éléments à différents niveaux de détail.
Cette thèse s'inscrit dans un cadre industriel. Une
contrainte forte concerne donc le développement logiciel des méthodes
proposées. Le développement se fera en langage C++, en lien avec le
modeleur géométrique 3D Moka et le noyau de carte combinatoires de
CGAL.
- Camille Combier, du 1/10/2009 au 28/11/2012. Mesure de similarité pour cartes généralisées.
Encadrants : Guillaume Damiand et Christine Solnon (LIRIS).Une carte généralisée est un modèle topologique permettant
de représenter implicitement un ensemble de cellules
(sommets, arêtes, faces , volumes, ...) ainsi que
l’ensemble de leurs relations d’incidence et d’adjacence au
moyen de brins et d’involutions. Les cartes généralisées
sont notamment utilisées pour modéliser des images et
objets 3D. A ce jour il existe peu d’outils permettant
l’analyse et la comparaison de cartes généralisées. Notre
objectif est de définir un ensemble d’outils permettant la
comparaison de cartes généralisées. Nous définissons tout
d’abord une mesure de similarité basée sur la taille de la
partie commune entre deux cartes généralisées, appelée plus
grande sous-carte commune. Nous définissons deux types de
sous-cartes, partielles et induites, la sous-carte induite
doit conserver toutes les involutions tandis que la
sous-carte partielle autorise certaines involutions à ne
pas être conservées. La sous-carte partielle autorise que
les involutions ne soient pas toutes conservées en analogie
au sous-graphe partiel pour lequel les arêtes peuvent ne
pas être toutes présentes. Ensuite nous définissons un
ensemble d’opérations de modification de brins et de
coutures pour les cartes généralisées ainsi qu’une distance
d’édition. La distance d’édition est égale au coût minimal
engendré par toutes les successions d’opérations
transformant une carte généralisée en une autre carte
généralisée. Cette distance permet la prise en compte
d’étiquettes, grâce à l’opération de substitution. Les
étiquettes sont posées sur les brins et permettent
d’ajouter de l’information aux cartes généralisées. Nous
montrons ensuite, que pour certains coûts notre distance
d’édition peut être calculée directement à partir de la
plus grande sous-carte commune.
Le calcul de la distance d’édition est un problème
NP-difficile. Nous proposons un algorithme glouton
permettant de calculer en temps polynomial une
approximation de notre distance d’édition de cartes. Nous
proposons un ensemble d’heuristiques basées sur des
descripteurs du voisinage des brins de la carte
généralisée permettant de guider l’algorithme glouton, et
nous évaluons ces heuristiques sur des jeux de test
générés aléatoirement, pour lesquels nous connaissons une
borne de la distance. Nous proposons des pistes
d’utilisation de nos mesures de similarités dans le
domaine de l’analyse d’image et de maillages. Nous
comparons notre distance d’édition de cartes généralisées
avec la distance d’édition de graphes, souvent utilisée en
reconnaissance de formes structurelles. Nous définissons
également un ensemble d’heuristiques prenant en compte les
étiquettes de cartes généralisées modélisant des images et
des maillages. Nous mettons en évidence l’aspect
qualitatif de notre appariement, permettant de mettre en
correspondance des zones de l’image et des points du
maillages.
- Stéphane Gosselin, du 1/10/2008 au 24/10/2011. Recherche de motifs fréquents dans une base de cartes combinatoires.
Encadrants : Guillaume Damiand et Christine Solnon (LIRIS).Une carte combinatoire est un modèle topologique
qui permet de représenter les subdivisions de
l'espace en cellules et les relations d'adjacence et
d'incidence entre ces cellules en n dimensions. Cette
structure de données est de plus en plus
utilisée en traitement d'images, mais elle manque
encore d'outils pour les analyser. Notre but est de
définir de nouveaux outils pour les cartes
combinatoires nD. Nous nous intéressons plus
particulièrement à l'extraction de
sous-cartes fréquentes dans une base de cartes.
Nous proposons deux signatures qui sont également des
formes canoniques de cartes combinatoires. Ces signatures
ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. La
première permet de décider de l'isomorphisme entre deux
cartes en temps linéaire, en contrepartie le coût de
stockage en mémoire est quadratique en la taille de la
carte. La seconde signature a un coüt de stockage en
mémoire linéaire en la taille de la carte, cependant le
temps de calcul de l'isomorphisme est quadratique. Elles
sont utilisables à la fois pour des cartes connexes, non
connexes, valuées ou non valuées. Ces signatures
permettent de représenter une base de cartes combinatoires
et de rechercher un élément de manière efficace. De plus,
le temps de recherche ne dépend pas du nombre de cartes
présent dans la base.
Ensuite, nous formalisons le problème de recherche de
sous-cartes fréquentes dans une base de cartes
combinatoires nD. Nous implémentons deux algorithmes pour
résoudre ce problème. Le premier algorithme extrait les
sous-cartes fréquentes par une approche en largeur tandis
que le second utilise une approche en profondeur. Nous
comparons les performances de ces deux algorithmes sur des
bases de cartes synthétiques.
Enfin, nous proposons d'utiliser les motifs fréquents dans
une application de classification d'images. Chaque image
est décrite par une carte qui est transformée en un vecteur
représentant le nombre d'occurrences des motifs
fréquents. À partir de ces vecteurs, nous utilisons des
techniques classiques de classification définies sur les
espaces vectoriels. Nous proposons des expérimentations en
classification supervisée et non supervisée sur deux bases
d'images.
- Romain Goffe, du 1/12/2007 au 14/09/2011. Pyramides irrégulières descendantes pour la segmentation de grandes images histologiques.
Encadrants : Luc Brun (GREYC) et Guillaume Damiand.Différents modes d'acquisition permettent d'obtenir des
images de plusieurs gigaoctets. L'analyse de ces grandes
images doit faire face à deux problèmes
majeurs. Premièrement, le volume de données à traiter ne
permet pas une analyse globale de l'image, d'où la
difficulté d'en construire une partition. Deuxièmement,
une approche multi-résolution est nécessaire pour
distinguer les structures globales à faible
résolution. Par exemple, dans le cadre des images
d'histologie, les récentes améliorations des scanners
permettent d'observer les structures cellulaires sur
l'ensemble de la lame. En contrepartie, les images
produites représentent jusqu'à 18Go de données. De plus,
l'agencement de ces cellules en tissus correspond à une
information globale qui ne peut être observée qu'à faible
résolution. Ces images combinent donc un aspect
multi-échelle et multi-résolution.
Dans ce manuscrit, nous définissons un modèle topologique
et hiérarchique adapté à la segmentation de grandes
images. Nos travaux sont fondés sur les modèles existants
de carte topologique et de pyramide combinatoire. Nous
présentons le modèle de carte tuilée pour la
représentation de grandes partitions ainsi qu'une
extension hiérarchique, la pyramide descendante tuilée,
qui représente la dualité des informations multi-échelle
et multi-résolution. Enfin, nous utilisons notre modèle
pour la segmentation de grandes images en histologie.
- Alexandre Dupas, du 1/10/2006 au 25/11/2009. Opérations et Algorithmes pour la Segmentation Topologique d'Images 3D.
Encadrants : Guillaume Damiand et Pascal Lienhardt (XLIM-SIC).Une carte topologique 3D est un modèle servant
à représenter la partition en régions
d'une image 3D pour le traitement d'images. Dans ce
travail, nous développons des outils permettant de
modifier la partition représentée par une
carte topologique, puis nous utilisons ces outils afin de
proposer des algorithmes de segmentation intégrant
des critères topologiques. Dans une première
partie, nous proposons trois opérations. La fusion
de régions est définie avec une approche
locale adaptée à une utilisation interactive
et une approche globale pour une utilisation
automatisée comme lors d'une segmentation. La
division de régions est proposée avec une
méthode d'éclatement en voxels et la division
à l'aide d'un guide. Enfin, la déformation de
la partition est basée sur la définition de
points ML-Simples : des voxels pouvant changer de
région sans modifier la topologie de la partition. À
l'aide de ces opérations, nous mettons en oeuvre dans
une seconde partie des algorithmes de segmentation d'images
utilisant les cartes topologiques. Notre première
approche adapte au modèle des cartes topologiques un
algorithme existant qui utilise un critère
basé sur la notion de contraste. Nous proposons
ensuite des méthodes de calcul d'invariants
topologiques sur les régions : les nombres de
Betti. Grâce à eux, nous développons un
critère topologique de segmentation permettant de
contrôler le nombre de tunnels et de cavités
des régions. Enfin, nous illustrons les
possibilités de tous nos outils en mettant en place
une chaîne de traitement pour la segmentation de
tumeurs cérébrales dans des images
médicales.
- Sébastien Horna, du 1/10/2005 au 27/11/2008. Reconstruction géométrique et topologique de complexes
architecturaux 3D à partir de plans numériques 2D.
Encadrants : Yves Bertrand (XLIM-SIC), Guillaume Damiand, et Daniel Meneveaux (XLIM-SIC).L'intérieur des bâtiments est souvent
modélisé en 3D pour diverses applications de
modélisation ou de simulation. Par exemple,
plusieurs méthodes permettent d'étudier
l'éclairage, les transferts de chaleur, la
propagation d'ondes. Ces applications nécessitent
dans la plupart des cas une représentation volumique
de l'environnement avec des relations d'adjacence et
d'incidence entre les
éléments. Malheureusement, les données
correspondant au bâtiment sont en
général seulement disponibles en 2D et les
besoins des applications 3D varient d'une utilisation
à l'autre. Pour résoudre ce problème,
nous proposons une description formelle d'un ensemble de
contraintes de cohérence dédiées
à la modélisation d'intérieur de
bâtiments. Dans cette thèse nous montrons
comment cette représentation est utilisée
pour : (i) reconstruire un modèle 3D à partir
de plans d'architecte numériques 2D ; (ii)
détecter automatiquement les incohérences
géométriques, topologiques et
sémantiques ; (iii) développer des
opérations automatiques et semi-automatiques pour
corriger les plans 2D. Toutes les contraintes de
cohérence sont définies en 2D et 3D et
reposent sur le modèle topologique des cartes
généralisées. Ces opérations
sont utilisées pour éditer les scènes
2D et 3D afin d'affiner ou de modifier les
modèles. Enfin, nous expliquons comment ce
modèle est utilisé pour une application de
visualisation par lancé de rayons.
- Carine Grasset-Simon, du 1/10/2003 au 6/12/2006. Définition et étude des pyramides généralisées nD :
application pour la segmentation multi-échelle d'images 3D.
Encadrants : Guillaume Damiand et Pascal Lienhardt (XLIM-SIC).Dans ce travail, nous nous intéressons à la
modélisation géométrique
hiérarchique à base topologique en proposant
la définition d'un modèle
générique en dimension quelconque, et en
montrant une application possible en segmentation
multi-échelle d'images 3D.
Dans la première partie de cette thèse, nous
définissons et étudions les pyramides
généralisées nD. C'est un
modèle topologique hiérarchique
générique qui représente toutes les
cellules d'une subdivision ainsi que les relations
d'adjacence et d'incidence existant entre celles-ci. Nous
proposons et comparons trois représentations
possibles de ces pyramides. Afin de retrouver les
informations correspondant à une cellule, nous
définissons la notion d'orbite
généralisée étendant celle de
champ récepteur. Nous définissons
également une opération de modification
locale d'un niveau de la pyramide permettant de conserver
la cohérence du modèle en propageant les
modifications aux niveaux supérieurs.
Dans la deuxième partie de ce travail, nous
montrons comment utiliser ce modèle dans le cadre
d'une segmentation multi-échelle d'images 3D. Nous
définissons les propriétés que doit
satisfaire la pyramide, puis nous donnons les algorithmes
qui permettent de construire une telle pyramide. Nous
montrons ensuite comment utiliser les orbites
généralisées afin de retrouver les
voxels ou éléments inter-voxels composant
une région ou son bord. Enfin nous
définissons une opération permettant de
modifier localement le critère de segmentation d'un
ensemble de régions. Cette opération est
basée sur celle définie dans la
première partie afin de conserver les contraintes
de cohérence.
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